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Cyber-harcèlement : quoi faire pour protéger votre enfant ?
Soutien de l’association e-Enfance, reconnue d’utilité publique et agréée par l’Éducation nationale, FLOA Bank poursuit son engagement dans la lutte contre le cyber-harcèlement.
Outre l’inclusion dès 2019 d’une nouvelle protection spécialement dédiée dans nos assurances scolaire et extrascolaire ou nos actions menées pour lever des fonds en faveur d’e-Enfance, nous souhaitons sensibiliser un maximum d’adultes au sujet d’une problématique de notre temps qui touche quotidiennement beaucoup trop d’enfants.
Pour vous aider à envisager la problématique dans sa globalité et ainsi vous permettre d’adopter l’attitude adéquate si votre enfant est victime, témoin ou responsable de harcèlement via Internet, FLOA Bank vous donne ici les clés pour comprendre, prévenir et réagir face à ce phénomène.
Comment identifier le cyber-harcèlement ?
Le Ministère de l’Éducation nationale définit ainsi le harcèlement en ligne : « acte agressif et intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule ». Il peut notamment se propager par l’intermédiaire des téléphones portables, des réseaux sociaux, des forums, des tchats, des jeux en ligne, des courriers électroniques ou encore des sites de partage de photographies.
Sur son site Internet (https://www.e-enfance.org), l’association e-Enfance évoque les différentes formes que peut prendre le cyber-harcèlement :
• intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne ;
• propagation de rumeurs ;
• piratage de comptes et usurpation d’identité digitale ;
• création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe ;
• publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture ;
• « sexting » (contraction de « sex » et « texting »), que l’on peut définir comme des images produites par des jeunes (17 ans et moins) et représentant d’autres mineurs qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile.
Comme le rappelle FLOA Bank à travers l’un de ses conseils visuels diffusés régulièrement sur sa plateforme Internet, « anxiété, stress, tristesse, colère ou encore troubles du sommeil » figurent parmi les effets les plus nocifs du cyber-harcèlement. Des conséquences d’autant plus déstabilisantes que la victime a souvent le sentiment d’être persécutée partout et tout le temps, jusque sous son toit. D’abord impacté sur le plan mental et émotionnel, avec des risques de dépression, l’enfant harcelé est aussi susceptible de développer des symptômes physiques tels qu’une fatigue quotidienne liée à la perte du sommeil, des migraines et (ou) des maux de ventre récurrents.
Comment agir face au cyber-harcèlement ?
Selon e-Enfance, les enfants victimes de cyber-harcèlement osent en parler à leurs parents, sachant que la moitié des 8-10 ans et les ados se rendent tous les jours sur les réseaux sociaux. Résultat, des collégiens ont déjà été victimes de cyber-violence et de cyber-harcèlement. Des chiffres sans doute en-dessous de la réalité, tant il est difficile de convaincre toutes les victimes de prendre la parole.
Ainsi, les trois conseils prioritaires à donner à un enfant confronté au cyber-harcèlement sont : 1) ne pas y répondre, 2) en parler à un adulte de confiance, 3) le signaler au(x) site(s) concerné(s) (> Garder des preuves). Bien souvent, le dialogue demeure le remède n°1 pour limiter les risques encourus par l’enfant. Pour autant, il est loin d’être le seul. Parce que les plus jeunes sont également les plus vulnérables sur la toile, certaines actions préventives ont prouvé leur efficacité et donc, méritent d’être mises en œuvre par les parents :
• installer un système de contrôle parental tout en continuant à surveiller et à codifier les usages numériques de votre enfant ;
• ne jamais divulguer son numéro de téléphone, son adresse postale ou électronique sur les réseaux sociaux ;
• configurer avec lui les paramètres de confidentialité pour restreindre l’accès aux personnes extérieures ;
• refuser les invitations provenant de personnes étrangères à son cercle familial et amical ;
• sécuriser chaque mot de passe pour éviter les usurpations d’identité ;
• préserver au maximum ses données privées sur le web, à commencer par ses documents, photos ou vidéos.
Autant de gestes simples et vite exécutés qui auront pour conséquences directes de renforcer considérablement la protection de votre enfant face aux risques de manipulation de ses informations personnelles ou d’humiliation sur les réseaux sociaux. De plus, il est primordial de faire comprendre aux plus jeunes que le fait de publier tout et n’importe quoi sur le web constitue un réel danger pour l’équilibre de leur vie présente et future. En effet, une ou plusieurs personnes malintentionnées peuvent facilement récupérer un post, une photo, une vidéo ou une info privée pour l’utiliser de manière malveillante.
Si le mal est déjà fait, mieux vaut ne pas essayer de régler le problème seul. Tout d’abord, il faut signaler l’identité des cyber-harceleurs aux modérateurs des sites concernés et conserver les messages portant atteinte à l’enfant. Lorsque l’auteur de cyber-violence fréquente le même établissement que la victime, l’encadrement scolaire doit en être informé afin qu’il agisse aussi de son côté. Le cyber-harcèlement étant un délit puni par la loi, il est conseillé de porter plainte dans les cas suffisamment graves. Quoi qu’il en soit, ce type de violences morales n’est jamais à prendre à la légère. Si votre enfant semble trop perturbé ou s’il peine à s’en remettre, il sera nécessaire de lui apporter un soutien psychologique approprié avec, si besoin, l’aide de professionnels.
Soucieuse d’apporter des solutions et une aide concrète à un maximum de victimes de cyber-harcèlement, e-Enfance a mis en place une plateforme de renseignement et de signalement gratuite, anonyme et confidentielle : Net Écoute, que l’on peut contacter par téléphone au 0800 200 000 (appel anonyme et gratuit) ou par Internet via un e-mail, un tchat en direct ou Messenger (https://www.netecoute.fr). Si le harcèlement se déroule en dehors du cadre numérique, n’hésitez pas à vous rendre sur le site gouvernemental « Non au harcèlement » (www.nonauharcelement.education.gouv.fr) ou à joindre ses conseillers par téléphone au 3020.
Notre assurance scolaire s'est lancée elle-aussi dans la bataille !
Consciente des douloureuses répercussions que le cyber-harcèlement peut avoir sur les plus jeunes, FLOA Bank a densifié depuis 2019 la couverture de ses solutions d’assurance scolaire. Grâce à l’ajout de la garantie Sécurité, votre enfant est désormais protégé contre les risques qu’il encourt quotidiennement en surfant sur Internet et en consultant les réseaux sociaux.
Si votre enfant est victime de cyber-harcèlement ou si vous craignez qu’il le soit, vous pourrez bénéficier des conseils et de l’assistance de professionnels. Des experts certifiés en protection numérique qui vous aideront à trouver des solutions concrètes et définitives afin que votre enfant soit libéré de ses angoisses et puisse reprendre le cours normal de sa jeune existence. Car si Internet représente une source inépuisable de connaissances et d’échanges, il peut aussi devenir un danger pour les moins expérimentés de ses utilisateurs. Pour résumer, le web, c’est toujours mieux quand tout est clair et net.
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